La Méridionale 2010

Désolé, car les piles du GPS, du téléphone et de l'appareil photo étant déchargées,
il n'y aura aucune photo aujourd'hui ... !!!

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Départ de la Croix de Bauzon à 5h30, il fait froid et un fort vent souffle.
Lorsque nous nous sommes levés un épais brouillard entourait de chalet.

Départ en descente sur 3 kilomètres, puis commence l'ascension
du col du Pendu
Valex m'annonce qu'il ne se sens pas bien et dans la foulée
les premières gouttes de pluie froide font leur apparition.

Au cours de la descente vers le col de la Chavade la pluie s'intensifie !

Dans la montée, qui nous fait franchir l'Ardèche,
qui vient de naitre quelques encablures plus haut,
une lueur d'espoir apparait, car en contrebas dans le profond de la vallée,
il semblerait qu'une accalmie se dessine.

Nous continuons notre progression sous la pluie
qui se fait de plus en plus en violente dans la rapide descente qui nous conduit à Mazan l'Abbaye.
Une fois arrivés à Saint Cirgues en Montagne aucune accalmie ne se dessine.

Arrêt au ravitaillement pour boire un thé chaud.
J'annonce à mon compagnon de route que je bifurque directement à droite
hors parcours pour rejoindre directement Sainte Eulalie en passant par Rieutord
Sans hésitation il me suit, tout comme bon nombre de cyclos transis également de froid.

Arrivés à Sainte Eulalie sous la pluie persistante,
nous nous arrêtons dans un bistrot pour boire une boisson chaude.
Je suis frigorifié et je tremble de tous mes membres !
Pas moyen de me réchauffer ...
je cogite avec à l'esprit la tentation d'appeler un taxi pour me rapatrier à Saint Félicien.

Valex, mon fidèle collègue de galère m'encourage à lever le camp, car le seul moyen de nous réchauffer
sera l'ascension de la route qui mène au Gerbier de Jonc.
Lorsque nous reprenons nos montures la pluie, comme par miracle, s'est arrêtée et
à présent nous avons le vent presque dans le dos.
Il devient même un allier pour nous aider à gravir cette portion de route pas toujours facile à négocier !

Au carrefour du Gerbier de Jonc, le ciel étant toujours chargé de lourds et sombres nuages,
le fait d'avoir shinté une partie du parcours, la motivation n'étant plus à l'ordre du jour,
nous prenons la sage et évidente décision de ne pas passer par la boucle des Sucs.

Nous plongeons donc directement, sur une chaussée détrempée et glissante, sur Arcens.

Un arrêt pour s'y restaurer copieusement au ravitaillement.

Le reste du parcours se fera tranquillement par Saint Martin de Valamas,
Durant la longue montée jusqu'à Sainte Agrève, nous nous retrouvons entourés de centaines de cyclos !

Rapide descente ... avec des comportements dangereux de certains cyclos
qui se déportent soudainement à gauche alors que nous sommes en train de les doubler.
La montée à Rochepaule se fait tranquillement,
une rapide descente et il ne reste plus que la terrible ascension du col du Buisson à négocier.

Arrivés au sommet la pluie refait sont apparition,
mais dans des proportions moindre que ce que nous avons endurés précédemment !

En bas de pente, après Pailharès, des abrutis, voire des criminels ont déversé,
la veille au soir, du gasoil sur la chaussée et ce sur environ 800 m.
Heureusement, la DDE rapidement prévenue y a répandu des produits absorbants,
des signaleurs bénévoles nous font ralentir.

La ligne d'arrivée est franchie aux environs de 14h30.

Distance 140 Km
Dénivelé ... carte et profil sont en attente !

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Dommage de n'avoir pas réussi à faire la totalité de ce magnifique parcours de la Méridionale
car j'avais les jambes ... mais, plus de cinquante kilomètres sous la pluie glaciale dès le départ
remet forcément en question la notion de plaisir !
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A toi l'ami Valex !!!
Tes conseils ont été précieux !
Dans les moments les plus pénibles, ta présence et ton amitié
ont été pour moi un véritable réconfort moral !!!!

MERCI !!!

 Guy

./.

Départ à 6h00, le ciel est complètement dégagé et le soleil ne va tarder à se montrer.

Quinze minute plus tard, après avoir traversé le village de Bidon encore endormi,
un banc de brume flotte au dessus des Gorges de l'Ardèche

6h45 nous voilà à Saint Martin d'Ardèche où les bénévoles s'activent
pour mettre en place leurs étals et les canoës qui serviront de portique.

Tous parcours confondus, le Quai des Pescadous
marque l'altitude la plus basse mesurée (+48 m)

Avant d'aller franchir le pont, un ultime réglage opéré de mains de maître !!!

La pile de l'appareil photo commence sérieusement à faiblir.
Le chargeur se trouve dans le sac de voyage qui devait être transporté par l'Ardéchoise,
malheureusement j'ai oublié ce sac ... chez moi !!!
Tiendra-t-elle jusqu'au bout ?

Arrêt au sympathique ravitaillement de Vagnas,
avec ingurgitation de saucisson, fromage et autres délicieuses denrées,
car nous venons de parcourir 45 Km.

La montée au petit col de Serre (Km 57)
est toujours aussi courte mais également toujours aussi sévère !

Au contrôle de Banne (Km 75) seuls cinq cyclos nous ont précédés.
Ré-ingurgitations de savoureux produits locaux au cours d'une pause méritée.

Le petit col de Pigère situé à deux coups de pédales de là,
ne sera qu'une simple formalité,
puis quelques kilomètres plus loin nous effectuons le plongeon sur Les Vans.
A partir le là, on peut dire que les choses sérieuses commencent
car au cours de cette première partie (Voir ci-dessous) il n'y avait rien de bien méchant.

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A présent, dans un premier temps, il s'agit de remonter la Vallée du Chassezac
sur une vingtaine de kilomètres. Le dénivelé n'est pas important,
mais la route,toute en faux plat, sur un revêtement granuleux,
n'en fini pas de virevolter.

Une fois arrivés à Cordes (altitude 365m)
un arrêt pour faire le plein des bidons et ingurgiter quelques victuailles.
Les bénévoles sont, comme à l'accoutumé, chaleureux et enthousiastes.

Le ciel, coté Lozère, est couleur noir charbon !
Coté Ardèche, c'est à dire du coté de notre destination,
le ciel est bleu clairsemé de gros nuages blancs.

Il est 12h00 et le gros morceau de la journée est là devant nous
en effet il reste grosso modo 85 Km à parcourir
ce qui représente un peu moins de 2400 m de dénivelés positifs.

Pour commencer, il faut gravir le col de Teste Rouge soit 15 Km d'ascension !

Première partie montante (entrecoupée d'une légère descente) et
surtout des pentes qui oscillent aux alentours de 9 et 10%,
le tout sur une route extrêmement étroite.
Au kilomètre 7 de l'ascension la pente déjà forte se redresse brutalement
passant allègrement au delà des 10% et cela sur quatre kilomètres.

Le reste ne sera jamais, hélas, en dessous de 8 % et uniquement dans de trops courts passages.

Sitôt passés le sommet, à 1079 mètres d'altitude, il faut vite enfiler les coupe vents,
car une courte descente nous conduit à Montselgues
où les habitants nous attendent en fête pour nous proposer leur fameuse soupe.

Et hop en selle pour rejoindre la route, alternée de faux plats montant et descendants,
qui mène au Col du Chap Del Bosc. (Altitude 1169m)

Une confortable avance horaire nous permet de plonger dans le fond de la vallée de la Borne.
Quelques centaines de mètre sur une route sèche,
puis subitement celle ci devient fortement mouillée
ce qui nous oblige de redoubler de prudence.

Passage sur le pont qui franchit la Borne (Altitude 712m) puis montée à Saint Laurent lès Bains.
Renseignement est pris pour savoir où il est possible de trouver une Pharmacie,
car j'ai des irritations au fessier qui me gênent douloureusement.

Le ciel devient de plus en plus noir et menaçant !

Il nous faudra passer le col de Notre Dame des Neiges (1139m)
avant de trouver mon bonheur à La Bastide Puylaurent.

J'ai à présent ce qu'il faut pour soulager mes douleurs.

C'est en sortant de ce Bourg, situé à cheval sur les département
de la Lozère et de l'Ardèche, que des trombes d'eau vont se déverser sur nous.
Pluie cinglante et froide jusqu'à Luc, soit sur une dizaine de kilomètres.

Commence ensuite la montée qui conduit à Saint Étienne de Lugdarès.
Au ravitaillement, nous y retrouvons deux connaissances,
Brigitte et Solange,
Elles partageaient le repas pris l'an dernier au gite du Bez.
Elles aimeraient bien faire la boucle par le hameau de Borne et
nous demandent sil elles peuvent se joindre à nous.
C'est volontiers que nous acceptons !!

Nous les encouragerons lors de l'ascension du Pratazanier (alt 1232m)
suivie de la rapide descente à Borne ...

... où j'y retrouve, au contrôle,
la Mamie déjà rencontrée en 2007.

Encore quelques mètres de dénivelé négatif et nous voilà tous au fond de ce trou perdu.
L'altitude au passage sur le pont sur la Borne est de 875m,
c'est également de cet endroit que commence la raide ascension
du col de la Croix de Toutes Aures (1199m)
point de passage obligé pour rejoindre Loubaresse puis le Col de Meyrand (1371m)

Il y fait un vent violent et froid. Un court arrêt pour re-enfiler le coupe vent
et nous effectuons la descente jusqu'au croisement des Basses Plaines (1182m)
qui ponctue un dernier passage sur la Borne.

Nous félicitons les filles car la partie que nous venons d'effectuer est très rude
et nous les laissons filer vers leur hébergement,
En fait il leur reste encore plus de 25 km à parcourir
 avec la dure ascension du Pendu à gravir .....
A quelle heure arriveront-elles ce soir ????

Valex et moi, bifurquons à droite,
pour monter au col de la Croix de Bauzon (1308m)
puis une dernière courte mais sévère pente montante
nous conduit à l'Auberge située à 1368m d'altitude.
Il est 19h00.

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Distance 198 Km
Dénivelé 3523 m

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Content de l'avoir enfin réussi cette étape,
car le gros du dénivelé se situe dans les 80 derniers kilomètres ! 

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 17 juin, Valex est prêt pour le départ

 de ce périple en trois jours !!!

 Départ avec le passage sur le tapis de contrôle à Saint Félicien à 6h18

Le col du Buisson est franchi à 7h06
Nous sommes à Lamastre à 7h33

De la pluie dans le col de Saint Genest
au sommet situé au Km 37 nous enfilons les imperméables, il est 8h10

Après Gilhoc sur Ormèze situé au Km 43
le soleil reprend ses droits, nous sommes contents.

Le château de Boffres est en vue il est 9h22

Traversée de Chalencon au Km 76 à 10h13

Rapide descente pour atteindre à 10h27 le Pont de Chevril (Km83.5)

Traversée de Beauvène à 10h45 puis ascension du col de la Faye
Le sommet (Km 102) est atteint à 12h09.

Descente et arrêt à Albon pour une pause repas de 20 minutes.
Nous repartons à 12h40, puis après avoir traversés Saint Pierreville (Km116)
nous franchissons le col de Tauzuc au Km 121 à 13h20

Court arrêt à Saint Étienne de Serre, nous en repartons à 13h40.
Route sinueuse en corniche, puis descente pour franchir le Pont de Foulix, (Km139)
à présent la route s"élève pour atteindre Saint Julien du Gua au Km 142 à 14h30
La montée se poursuit pour atteindre le col de la Fayolle (Km146) à 14h54
Longue descente par la vallée du Mezayon et nous voilà arrivé à 15h38 à Privas (Km 166)

Arrêt technique (pédalier à graisser)

Repartis à 16h00, nous marquons un bref arrêt au col du Benas situé au Km 180

Descente par Sceautres puis passage à Alba la Romaine (Km 200)
traversée de Valvignères et c'est le casse pattes qui conduit au
petit col de la Fare (Km213)

Encore des casse-pattes avec des coups de cul sévères qui nous font traverser Gras (Km 220)
puis remonter au Mas de Gras. Il reste 7 kilomètres à parcourir dont 4 en faux plat montant.

Nous arrivons enfin à Saint Remèze, il est 19h15 !

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Moins de dix minutes plus tard, une averse torrentielle
s'abat sur Saint Remèze et le plateau des Gras que nous venons de traverser !!!

Contents tous deux d'y avoir échappés !!

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Distance 230 Km
Dénivelé 3878 m

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La veille du départ

Après avoir rejoint mon ami Valex,
nous nous rendons ensemble à Saint Félicien pour retirer nos acréditations.

Par hasard, au détours des allées du parc des exposants
nous faisons la rencontre avec la Renarde qui est en compagnie de Klaus
Ils sont partant pour cycler ensemble sur un des nombreux parcours proposés.
(Klaus faisait également partie du groupe de cinq que nous formions au départ de la méridionale en 2008)

Nous nous rendons tous ensemble au dépôt des bagages
Nous sommes accueillis par Claude,

Marie Anne son épouse nous prend en photo en compagnie de Gérard,
le sympathique et souriant, président de l'Ardéchoise

Un peu plus tard au camping de Saint Victor